Les traitements traditionnels contre le cancer mettent le corps à rude épreuve. Chimiothérapie, radiothérapie, opérations : autant d’étapes éprouvantes qui fragilisent l’organisme, épuisent les réserves d’énergie et altèrent la qualité de vie.
Beaucoup de personnes ressentent une fatigue persistante, une perte d’appétit, des troubles digestifs ou du sommeil, sans compter l’impact émotionnel considérable qu’entraîne la maladie.
Dans mon approche naturopathique, j’ai à cœur de proposer des solutions complémentaires qui soutiennent le corps tout en respectant son équilibre. Parmi elles, la thérapie par injections de gui (Viscum album) occupe une place importante.
Utilisée depuis plus d’un siècle dans plusieurs pays européens, cette méthode naturelle est aujourd’hui reconnue pour son rôle dans l’accompagnement des cancers : elle aide à renforcer les défenses naturelles, à mieux supporter les traitements et à retrouver vitalité et sérénité.
Comprendre les vertus du gui
Plante médicinale emblématique, le gui intrigue depuis l’Antiquité. Longtemps symbole de régénération et de protection, il est aujourd’hui étudié pour ses propriétés thérapeutiques spécifiques. Ses deux principaux composés actifs – les lectines et les viscotoxines – agissent de manière complémentaire :
- Stimulation du système immunitaire, pour permettre à l’organisme d’identifier plus efficacement les cellules anormales.
- Action cytotoxique sélective sur certaines cellules cancéreuses.
- Limitation de la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse) nécessaires à la croissance des tumeurs.
Ces mécanismes expliquent pourquoi le gui est aujourd’hui reconnu en oncologie intégrative : il agit à la fois sur les cellules et sur le terrain général, soutenant les défenses naturelles tout en apaisant les effets indésirables des traitements [1] [2] [3] [4].
Déroulement et personnalisation du traitement
La thérapie par le gui consiste à administrer des extraits standardisés de Viscum album, généralement par voie sous-cutanée ou intraveineuse, selon le profil du patient et la tolérance du corps.
Chaque protocole est personnalisé : les doses et la fréquence des séances varient selon la vitalité, les réactions observées et les besoins individuels.
Les réactions légères – rougeur, chaleur locale ou fièvre modérée – sont souvent le signe d’une stimulation bénéfique du système immunitaire.
L’accompagnement se fait en douceur, dans une logique de respect du rythme du corps. Il s’agit d’aider l’organisme à retrouver sa capacité d’adaptation sans créer de nouveaux déséquilibres.
Le suivi est global : il tient compte du sommeil, du stress, de l’alimentation et du moral, afin de renforcer la cohérence entre le corps et l’esprit tout au long du traitement.
Les bienfaits observés
De nombreuses études cliniques menées en Allemagne et en Suisse confirment les bienfaits de la thérapie par le gui [5] [6] [7]:
- Réduction de la fatigue et du sentiment d’épuisement.
- Amélioration de l’appétit et du sommeil.
- Diminution des effets secondaires liés à la chimiothérapie et à la radiothérapie.
- Meilleure tolérance émotionnelle et regain d’énergie.
Plusieurs travaux montrent également qu’une prise en charge associant traitements classiques et viscumthérapie peut améliorer la qualité de vie et la survie globale des patient·es.
C’est ce constat qui explique son intégration progressive dans de nombreux centres de soins en Europe, notamment en Suisse, en Allemagne et en Autriche[8][9].
Restaurer la vitalité et l’équilibre intérieur
Dans une approche naturopathique, la maladie est perçue comme un déséquilibre global du terrain. Le gui agit ici comme un régulateur biologique et énergétique : il relance les mécanismes naturels de défense, soutient le moral et redonne de la vitalité.
Cette thérapie s’inscrit dans une vision du soin qui ne sépare pas le corps et l’esprit. Elle permet au patient de redevenir acteur de sa santé, d’accompagner les traitements lourds sans les subir et de retrouver un état de mieux-être plus global.
C’est cette alliance entre la rigueur scientifique et la compréhension du vivant que je cherche à cultiver au sein de mon cabinet : une médecine intégrative où la nature soutient le processus de guérison, tout en respectant profondément la personne dans toutes ses dimensions.
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Sources
[1] Le gui (Viscum album) depuis 100 ans dans la thérapie oncologique, ResearchGate, 2018.
[2] Mistel-Therapie.de, 2018.
[3] PubMed Article 1, 2018.
[4] Le gui (Viscum album) dans la thérapie oncologique, ResearchGate, 2018.
[5] PubMed Article 2, 2018.
[6] Le gui (Viscum album) dans la thérapie oncologique, ResearchGate, 2018.
[7] PubMed Article 3, 2018.
[8] SwissInfo, 2018.
[9] Hegel, Cairn.info, 2016.
